My sunflower is sad
--> Meine Sonnenblume ist traurig (tout de suite c'est vachement moins joli)
quand on voit mon tournesol avec ses pétales qui vont un peu dans tous les sens, les fils qui se barrent, l’élastique qui est beaucoup trop grand maintenant…
on me dit : « il a un drôle de tête ton tournesol »
alors moi je réponds « non, il est fané »
mais aujourd’hui, en marchant vers l’arrêt de bus, il m’a expliqué…
Il est triste. Mon tournesol est triste.
Parce que son frérot lui manque.
Alors il se recroqueville, il se referme petit à petit… et puis il essaie d’agrandir l’élastique parce qu’il voudrait bien réussir à s’en aller… rejoindre son frérot…
J’ai essayé de lui expliquer que Grenoble c’était bien trop loin. Que même moi je pouvais pas y aller comme ça. Alors lui… si petit, si frêle, si joyeux d’habitude…
Il ne connaît pas le monde… il a tellement de chance… il est jeune… il ne sait pas comment sont les gens… il ne connaît pas leur cruauté… il ne sait même pas que sans son frérot [et son cousin, mais il ne le connaît pas vraiment… c’est pas pareil] il serait seul. Atrocement seul. Parce que les gens n’ont pas de tournesols à leur poignet.
J’ai essayé de lui expliquer… Je ne lui ai peut-être pas tout dit… J’aimerais tellement pouvoir le préserver… qu’il ne voie pas tout… pas encore… il est si jeune… j’ai pas envie qu’il devienne comme moi…
En fait j’ai aussi peur qu’il s’en aille vraiment… il n’aurait que peu de chances d’y survivre [si en plus il a le même sens de l’orientation que moi…], et moi je veux pas le perdre. Oui, je suis une sale égoïste. Je lui ai promis qu’il reverrait son frérot l’été prochain. Je lui ai promis [de laisser la lumière]… Je sais très bien que ça ne suffira pas. Moi non plus ça ne me suffit pas. Je sais très bien que ce sera dur pour lui comme pour moi. Comme ça l’est déjà.
J’espère qu’il ne se laissera pas refermer complètement… pas jusqu’au bout…
Et puis, peut-être qu’il a envie de partir, sur la route [tam talam talalalam], sans savoir où, de lâcher la routine, de lâcher Ma routine…
Comme moi finalement…
Mais on aura beau cracher nos souhaits…
On n’est pas Sal ni Dean… pas encore… tellement loin de là…
Je sais très bien que je ne pourrai pas l’empêcher de partir… Je n’y arriverai pas…
J’espère qu’il m’apprécie assez pour avoir la force de rester avec moi et d’attendre…
Inlassablement, attendre…
Allez crache ton venin, crache ton venin
Crache ton venin, crache ton venin
Mais donne-moi la main
Tu verras ce sera bien, enfin
on me dit : « il a un drôle de tête ton tournesol »
alors moi je réponds « non, il est fané »
mais aujourd’hui, en marchant vers l’arrêt de bus, il m’a expliqué…
Il est triste. Mon tournesol est triste.
Parce que son frérot lui manque.
Alors il se recroqueville, il se referme petit à petit… et puis il essaie d’agrandir l’élastique parce qu’il voudrait bien réussir à s’en aller… rejoindre son frérot…
J’ai essayé de lui expliquer que Grenoble c’était bien trop loin. Que même moi je pouvais pas y aller comme ça. Alors lui… si petit, si frêle, si joyeux d’habitude…
Il ne connaît pas le monde… il a tellement de chance… il est jeune… il ne sait pas comment sont les gens… il ne connaît pas leur cruauté… il ne sait même pas que sans son frérot [et son cousin, mais il ne le connaît pas vraiment… c’est pas pareil] il serait seul. Atrocement seul. Parce que les gens n’ont pas de tournesols à leur poignet.
J’ai essayé de lui expliquer… Je ne lui ai peut-être pas tout dit… J’aimerais tellement pouvoir le préserver… qu’il ne voie pas tout… pas encore… il est si jeune… j’ai pas envie qu’il devienne comme moi…
En fait j’ai aussi peur qu’il s’en aille vraiment… il n’aurait que peu de chances d’y survivre [si en plus il a le même sens de l’orientation que moi…], et moi je veux pas le perdre. Oui, je suis une sale égoïste. Je lui ai promis qu’il reverrait son frérot l’été prochain. Je lui ai promis [de laisser la lumière]… Je sais très bien que ça ne suffira pas. Moi non plus ça ne me suffit pas. Je sais très bien que ce sera dur pour lui comme pour moi. Comme ça l’est déjà.
J’espère qu’il ne se laissera pas refermer complètement… pas jusqu’au bout…
Et puis, peut-être qu’il a envie de partir, sur la route [tam talam talalalam], sans savoir où, de lâcher la routine, de lâcher Ma routine…
Comme moi finalement…
Mais on aura beau cracher nos souhaits…
On n’est pas Sal ni Dean… pas encore… tellement loin de là…
Je sais très bien que je ne pourrai pas l’empêcher de partir… Je n’y arriverai pas…
J’espère qu’il m’apprécie assez pour avoir la force de rester avec moi et d’attendre…
Inlassablement, attendre…
Allez crache ton venin, crache ton venin
Crache ton venin, crache ton venin
Mais donne-moi la main
Tu verras ce sera bien, enfin
Illicitement gravé par : ac-col-ade, a 21:24 sur la face B d'un disque rayé des biteulzes.
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Les réponses :
Re: t'es qu'une grosse nulle
mais sous la grosse veste [et puis les gants^^], à moins qu'il ait des zover znoeils, le potit tournesol il aurait du mal à VOIR son frérot ;)
[et puis rahhh... t'as qu'à pas écrire de lettre-à-la-mure! nah! ;op]
[et puis rahhh... t'as qu'à pas écrire de lettre-à-la-mure! nah! ;op]
Médire
an-droid
t'es qu'une grosse nulle
moi je suis sure que les tournesols, sur les pistes de ski, c'est très zà la mode, même si ce n'est qu'une après-midi...
[ah c malin de me foutre les larmes aux znoeils! ;*)]