pitite étwale.
les gens me regardent en souriant. Pas tous. Pas tout le temps.
Certains. Quelquefois.
Je suis un petit truc, qui sautille un peu tout le temps [même en marchant... :)], qui sourit sans rire trop fort, prete à faire de la corde à sauter dans le couloir, souvent à faire des trucs qui parait-il nous ridiculisent, à faire un peu n'importe quoi en somme. Et à dire un paquet de conneries aussi. Je suis celle-là, un peu insouciante, un peu intouchable, pas vraiment lointaine, pas tellement proche non plus. Enfantine, gamine même ils doivent dire.
et puis y'a l'autre. L'étoile noire.
Celle qui traîne sur ma main en ce moment.
Celle qui brille pas du tout. Mais alors vraiment pas.
Celle qui s'asseoit dans les couloirs et tend les jambes pour faire chier tout le monde. Celle qui se couche sur les tables, qui crie un petit bout de sa douleur de temps en temps, quand elle permet pas de supporter tout ce qu'il y a autour. Celle qui fait la gueule, qui dit pas bonjour, qui sort beaucoup son balladeur...
et je navigue entre les deux, passe de l'une à l'autre facilement, bien trop facilement. Plusieurs fois par jour même quelquefois.
On doit penser que je suis lunatique, mais en fait non je suis netwalitique...
c'est déjà ça...
je voudrais jetter à la poubelle l'étoile noir, quand elle vient tout d'un coup s'incruster, chasser l'autre alors que ça faisait deux jours qu'elle était en place. Je voudrais la déchirer, en faire de la poussière d'étoile, et la jeter du haut d'un grand pont, au-dessus d'une jolie rivière une nuit, un peu avant le lver de soleil. Comme ça il resterait plus que la pitite netwale.
Les réponses :
Docteur renaud mister renard :p
Te lire ça me fait penser à une amie, Noémie, qui est un peu comme ça. Capable de passer du stade hystérique au stade tout va mal en quelques minutes. Et exactement du genre à s'assoir dans le couloir toute seule, la tête entre les mains, et à rien dire...
Et donc ça se voit qu'il se passe quelque chose. Et c'est très... déstabilisant, parce qu'on sait pas quoi dire. On essaye, mais ça marche pas. Et puis on a pas envie de la laisser comme ça, on veut lui dire ce qu'il faut, faire ce qu'il faut, mais on sait pas. On a aucun moyen de savoir... Et c'est culpabilisant, et puis on se sent égoïste et nul et tout... Ou on s'énerve, parce qu'elle se rend pas compte à quel point on s'inquiète pour elle et on a envie que ça aille et qu'on peut pas s'empêcher de se trouver "pas assez bien pour elle". Et puis on dit rien parce qu'on a pas envie de lui cracher un truc comme ça à la gueule. Et du coup y a des non-dits terribles qui s'installent et qui sclérosent tout.
Et c'est dommage... (fin j'trouve)
Re: Docteur renaud mister renard :p
Tout au plus demander si ça va, ou plutôt si je suis fatiguée, parce que c'est toujours ce que je réponds.
an-droid
- sméaaaaaaaaaagoooolll...
- nooon, nooonn
- sméagooooooolll... le maître t'a trompééé
- non, non, gentil le maître...
- il a le préccccccccccccccciiiiiiiiiiieeuuux....