j'ai soulevé la pierre
--> un nid de fourmis
je dois avoir un don. la faculté d'oublier tout. de faire semblant. de faire croire aux gens. même à moi.
la journée, quand je suis au lycée, avec mes parents, je suis affreusement normale [sauf hier à table mais heu là c'était différent...], j'ai l'air calme, bien, sereine. juste mon bras qui fait un peu mal quand je frotte qqpart... juste pas retrousser les manches... mais ça j'ai l'habitude et puis je souris, je ris aux gens. peut-être un peu moins. peut-être. forcément. il y en a plus que j'ai du mal à supporter je crois. plus qu'avant. plus que j'envoie chier. ou que j'ignore.
je redeviens associale. peut-être. sûrement. ce genre de choses, ça s'en va pas comme ça. on a beau faire tout ce qu'on veut. c'est un truc qui reste, un truc qui vous va. qui reste ancré, attaché.
l'autre jour on passait en voiture avec ma moman et juste au bord de la route, sur un mini-faux-parking, y'avait deux gens. et deux voitures. deux gens qui se tenaient tous prêts l'un de l'autre et qui parlaient. et je me suis dit que potetre ces gens il s'était plus vus depuis 20 ans et tout a coup ils s'étaient croisés chacun dans leur voiture et dans un mouvement commun ils s'étaient arrêtés là et quand je les ai vu ils étaient prets à se sauter au coup.
et puis ça m'a rapellé le jour où on s'était assises sur un banc avec nos Churros et on avait regardé les gens passer en imaginant leur vie.
sauf que là, j'avais personne à qui le dire, ce que j'imaginais. pas de soeurette. JE VEUX MA SOEURETTE >_<
la journée, quand je suis au lycée, avec mes parents, je suis affreusement normale [sauf hier à table mais heu là c'était différent...], j'ai l'air calme, bien, sereine. juste mon bras qui fait un peu mal quand je frotte qqpart... juste pas retrousser les manches... mais ça j'ai l'habitude et puis je souris, je ris aux gens. peut-être un peu moins. peut-être. forcément. il y en a plus que j'ai du mal à supporter je crois. plus qu'avant. plus que j'envoie chier. ou que j'ignore.
je redeviens associale. peut-être. sûrement. ce genre de choses, ça s'en va pas comme ça. on a beau faire tout ce qu'on veut. c'est un truc qui reste, un truc qui vous va. qui reste ancré, attaché.
l'autre jour on passait en voiture avec ma moman et juste au bord de la route, sur un mini-faux-parking, y'avait deux gens. et deux voitures. deux gens qui se tenaient tous prêts l'un de l'autre et qui parlaient. et je me suis dit que potetre ces gens il s'était plus vus depuis 20 ans et tout a coup ils s'étaient croisés chacun dans leur voiture et dans un mouvement commun ils s'étaient arrêtés là et quand je les ai vu ils étaient prets à se sauter au coup.
et puis ça m'a rapellé le jour où on s'était assises sur un banc avec nos Churros et on avait regardé les gens passer en imaginant leur vie.
sauf que là, j'avais personne à qui le dire, ce que j'imaginais. pas de soeurette. JE VEUX MA SOEURETTE >_<
Illicitement gravé par : ac-col-ade, a 19:29 sur la face B d'un disque rayé des biteulzes.
Médire
Les réponses :
an-droid
je l'ai dit, ça c pas un problème, les gens sont habitués à ce que je pense bizarrement, à ce que je fasse "pas comme tout le monde". sauf que j'étais la seule à faire mes hypothèses.
pff.