de tous ses feux
c'est bizarre, comme d'un coup vous découvrez quelque chose sur quelqu'un, sur ce qu'il est, ce qu'il a fait depuis les années où vous l'avez plus du tout vu.
C'est quelqu'un que vous conaissiez un peu, pas très bien, parce que vous aviez deux ans de moins, parce que le connaître ça vous rendait étrange aux yeux des autres, parce qu'il avait l'air un peu inaccessible, à être si différent, si en dehors de tout.
Et puis vous vous rapellez avoir joué de la musique avec lui, il y a quelques années, et vous vous rapellez du morceau qu'il avait composé et joué, vous vous souvenez à quel point vous étiez éblouie. Il devait avoir 14 ans à l'époque, et vous 12... Vous vous souvenez avoir été "avec lui" à des activités, vous vous souvenez de son regard, son regard fixe qu'il avait en regardant les autres, en vous regardant. Ce truc qu'il avait de vous fixer comme ça, des minutes entières sans bouger les yeux, parce que vous étiez toujours en face de lui. Vous vous souvenez comme vous aimiez ce regard. Vous vous souvenez de quand il se promenait dans la cour du collège avec un appareil photo. Vous vous souvenez de cet été, quand vous avez appris qu'il avait fait un espèce de concert de guitare et de poésie. Vous vous souvenez du recueil de poême qu'il venait de publier, dont ils parlaient... vous vous dites que vous allez le chercher, voir à quoi ça ressemble... Et là, vous apprenez qu'il réalise un film.
Et puis vous vous souvenez que quand vous étiez au collège, vous auriez bien voulu le connaître plus, mais qu'il semblait tellement à part, tellement loin de tout [les temps sont durs pour les rêveurs], que vous avez jamais osé, parce qu'il avait deux ans de plus, parce qu'il avait l'air complètement innaccessible, parce que les autres le trouvaient tellement bizarre que vous auriez jamais eu la force à ce moment là, de se mettre à ses côtés.
Et vous vous dites que vous avez été con. Tellement con de l'avoir loupé.
C'est quelqu'un que vous conaissiez un peu, pas très bien, parce que vous aviez deux ans de moins, parce que le connaître ça vous rendait étrange aux yeux des autres, parce qu'il avait l'air un peu inaccessible, à être si différent, si en dehors de tout.
Et puis vous vous rapellez avoir joué de la musique avec lui, il y a quelques années, et vous vous rapellez du morceau qu'il avait composé et joué, vous vous souvenez à quel point vous étiez éblouie. Il devait avoir 14 ans à l'époque, et vous 12... Vous vous souvenez avoir été "avec lui" à des activités, vous vous souvenez de son regard, son regard fixe qu'il avait en regardant les autres, en vous regardant. Ce truc qu'il avait de vous fixer comme ça, des minutes entières sans bouger les yeux, parce que vous étiez toujours en face de lui. Vous vous souvenez comme vous aimiez ce regard. Vous vous souvenez de quand il se promenait dans la cour du collège avec un appareil photo. Vous vous souvenez de cet été, quand vous avez appris qu'il avait fait un espèce de concert de guitare et de poésie. Vous vous souvenez du recueil de poême qu'il venait de publier, dont ils parlaient... vous vous dites que vous allez le chercher, voir à quoi ça ressemble... Et là, vous apprenez qu'il réalise un film.
Et puis vous vous souvenez que quand vous étiez au collège, vous auriez bien voulu le connaître plus, mais qu'il semblait tellement à part, tellement loin de tout [les temps sont durs pour les rêveurs], que vous avez jamais osé, parce qu'il avait deux ans de plus, parce qu'il avait l'air complètement innaccessible, parce que les autres le trouvaient tellement bizarre que vous auriez jamais eu la force à ce moment là, de se mettre à ses côtés.
Et vous vous dites que vous avez été con. Tellement con de l'avoir loupé.
Illicitement gravé par : ac-col-ade, a 16:26 sur la face B d'un disque rayé des biteulzes.
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