portraits crachés
Ptêt que ça m’a fait sourire.
Ptêt que ça m’a fait plaisir
Ptêt que ça m’a fait plaisir de voir qu’on pouvait s’inquiéter pour moi,
Sans être ma soeurette.
Qu’on pouvait s’inquiéter pour moi
Sans que moi-même je me rende compte que j’avais disparu.
Sans que moi-même j’imagine un seul instant qu’elle puisse s’inquiéter pour moi.
En y réfléchissant, je me suis dit que moi, je me serais probablement pas inquiétée.
Je la croise pas souvent, je la connais qu’un peu, finalement…
Ca m’a fait plaisir. Vraiment, je crois.
Vraiment.
Ptêt que c’est chouette nowel.
Ptêt que c’est possible de passer un joli nowel.
J’ai passé deux aprem à faire mes cadeaux.
J’étais partie sans idées, les seules que j’avais n’étaient que celles qu’on m’avait données.
Finalement, j’en ai pas eu tellement plus.
Je suis juste tombée sur un truc qui je l’espère sera Génial.
Ptêt que l’ambiance de la ville, décorée, lumineuse, entre l’odeur des marrons chauds et celle des crèpes, les marchés de nowel un peu partout, les écharpes de toutes les couleurs, les nez et les oreilles rouges des gens, le monde qui fourmille dans les magasins et en ressort avec des énormes paquets, les touristes fascinés par les marchés de nowel, et leurs appareils photos, les petits nuages devant la bouche des gens, le père nowel qui se promène avec son âne dans les rues, le samedi après-midi passé à décorer le sapin en regardant Donnie Darko et Requiem for a dream.
Ptêt que tout ça c’est qu’une image, celles de nowel qu’on trouve dans les livres pour les enfants,
Ptêt que derrière tout ça, les gens, ils sont comme moi, ils font semblant.
Ptêt que tout ces sourires, ils sont faux, ils sont figés.
Mais je m’en fous, je m’en fous…
en attendant, moi, j’ai envie d’y croire à tout ça,
et croire que ces sourires sont vrais,
parce qu’elle me fait un putain de bien cette image.
Cette année on sera loin de chez nous, pas de cassettes vidéos ou de programme TV spécial nowel, le 24 décembre. Des pistes de ski. Un mal pour un bien.
Mais, cette année, plus personne n’y croit. On aura plus à s’arranger pour qu’il s’en aille pendant qu’on balance tous les paquets en tas. C’est pourtant ce que je préférais. S’acharner à préserver cette naïveté.
Mais cette année y’aura plus ça.
Mais je m’en fous, j’emporterai le bonnet de père Nowel et j’irai sonner à la porte.
Pour préserver mon rêve à moi.
Ptêt que ça m’a fait plaisir
Ptêt que ça m’a fait plaisir de voir qu’on pouvait s’inquiéter pour moi,
Sans être ma soeurette.
Qu’on pouvait s’inquiéter pour moi
Sans que moi-même je me rende compte que j’avais disparu.
Sans que moi-même j’imagine un seul instant qu’elle puisse s’inquiéter pour moi.
En y réfléchissant, je me suis dit que moi, je me serais probablement pas inquiétée.
Je la croise pas souvent, je la connais qu’un peu, finalement…
Ca m’a fait plaisir. Vraiment, je crois.
Vraiment.
Ptêt que c’est chouette nowel.
Ptêt que c’est possible de passer un joli nowel.
J’ai passé deux aprem à faire mes cadeaux.
J’étais partie sans idées, les seules que j’avais n’étaient que celles qu’on m’avait données.
Finalement, j’en ai pas eu tellement plus.
Je suis juste tombée sur un truc qui je l’espère sera Génial.
Ptêt que l’ambiance de la ville, décorée, lumineuse, entre l’odeur des marrons chauds et celle des crèpes, les marchés de nowel un peu partout, les écharpes de toutes les couleurs, les nez et les oreilles rouges des gens, le monde qui fourmille dans les magasins et en ressort avec des énormes paquets, les touristes fascinés par les marchés de nowel, et leurs appareils photos, les petits nuages devant la bouche des gens, le père nowel qui se promène avec son âne dans les rues, le samedi après-midi passé à décorer le sapin en regardant Donnie Darko et Requiem for a dream.
Ptêt que tout ça c’est qu’une image, celles de nowel qu’on trouve dans les livres pour les enfants,
Ptêt que derrière tout ça, les gens, ils sont comme moi, ils font semblant.
Ptêt que tout ces sourires, ils sont faux, ils sont figés.
Mais je m’en fous, je m’en fous…
en attendant, moi, j’ai envie d’y croire à tout ça,
et croire que ces sourires sont vrais,
parce qu’elle me fait un putain de bien cette image.
Cette année on sera loin de chez nous, pas de cassettes vidéos ou de programme TV spécial nowel, le 24 décembre. Des pistes de ski. Un mal pour un bien.
Mais, cette année, plus personne n’y croit. On aura plus à s’arranger pour qu’il s’en aille pendant qu’on balance tous les paquets en tas. C’est pourtant ce que je préférais. S’acharner à préserver cette naïveté.
Mais cette année y’aura plus ça.
Mais je m’en fous, j’emporterai le bonnet de père Nowel et j’irai sonner à la porte.
Pour préserver mon rêve à moi.
Illicitement gravé par : ac-col-ade, a 20:56 sur la face A d'un disque rayé des biteulzes.
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